
🌱 93 % des collectivités reconnaissent l’importance des sols… mais seules 33 % en font une vraie priorité. La 17ᵉ enquête de l’Observatoire des villes vertes met en lumière un paradoxe : les sols urbains sont jugés essentiels à la biodiversité, à la régulation de l’eau et à la résilience climatique, mais restent le parent pauvre des stratégies urbaines.
Pourquoi ce décalage ?
🔒 Freins budgétaires et pression foncière pour 50 % des collectivités
🧩 Manque d’expertise technique pour 40 %
🔍 Peu de diagnostics ou cartographies de sols : moins de 25 % y ont recours
🪱 Biodiversité souterraine : suivie par seulement 13 % des villes
🔑 Ce qu’il faut retenir :
La désimperméabilisation ou le paillage progressent, mais la “vie du sol” reste trop ignorée. Sans diagnostic ni expertise, impossible d’en faire un levier stratégique.
83 % des communes ne connaissent pas QUBS, la plateforme dédiée à la biodiversité des sols.
💡 Ce qu’il reste à faire ?
✅ Intégrer le sol comme pilier stratégique, au même titre que l’eau ou l’énergie
✅ Développer compétences et outils (diagnostic pédologique, suivi de biodiversité)
✅ Renforcer le cadre réglementaire et financier pour lever les freins
✅ S’inspirer : un espace vert à moins de 300 m de chaque logement à Reims, une ancienne décharge devenue mini-forêt à Royan, des routes transformées en bosquets à Grenoble… des exemples concrets qui prouvent que c’est possible !
https://territorial.zepros.fr/innovations-locales/elus-locaux-jardiniers-transition-ecologique
