
Pascal Grappin, également président de la communauté de communes de Gevrey-Chambertin et de Nuits-Saint-Georges, revient sur une fusion réussie, un plan d’investissement freiné, et de la transformation d'une ancienne ligne de chemin de fer en voie verte qui fera date.
🎧 De quel projet mené à terme êtes-vous le plus fier ?
Je dirais, bien qu'il ne s'agisse pas d'un projet matériel à proprement parler, que je suis particulièrement fier d'avoir réussi à instaurer un climat de confiance et à pacifier les relations au sein d’une communauté de communes regroupant 55 communes et 11 000 habitants. Ce succès est d’autant plus notable qu’il faisait suite à la fusion de trois communautés de communes en 2017, un processus souvent délicat. Et ça, c’est une vraie victoire politique. Sans cohésion, il n’y a pas de vision partagée, ni de projets durables.
🎧 Y a-t-il un projet abouti qui vous laisse malgré tout un léger goût d’inachevé ?
Oui, clairement. Nous avions un plan d’investissement pluriannuel de 11 millions d’euros. La crise du Covid a tout freiné. Aujourd’hui, les chantiers reprennent, mais je sais que beaucoup n’aboutiront pas avant la fin de cette mandature. C’est frustrant, mais on avance.
🎧 Lequel de vos projets marquera l’histoire de votre mandat ?
La "Voie du Tacot". Une ancienne ligne de chemin de fer, qui reliait autrefois Villefranche à Tarare en 2h20, va renaître sous forme de parcours dédiés à la promenade et à la découverte. Plus de 100 km de chemins balisés traverseront les Hautes-Côtes de Gevrey-Chambertin et de Nuits-Saint-Georges, des lieux riches en patrimoine historique et naturels. C’est un projet long, mais qui laissera une trace dans les paysages et les esprits.
« 3 Minutes / 3 Questions dans les conditions du direct » – un format original proposé par Place des Élus en partenariat avec Zepros Territorial.
