🔮 Faire de la prospective, c’est se donner le temps de choisir

Anticiper, c’est se donner le temps de choisir avant que les urgences ne le fassent à notre place. À l’heure où les élus sont sommés d’agir vite, la prospective territoriale nous rappelle une évidence : gouverner un territoire, c’est aussi préparer celui d’après.

La planification est par essence technique, mais aussi un exercice politique au sens noble du terme : un travail collectif de projection. Les outils existent déjà : le SCoT, le PLU(i), le PCAET, les CRTE. Ce sont des boussoles, à condition de ne pas les laisser dormir dans un classeur.

Le rapport ANCT–PwC (septembre 2025) montre que les démarches les plus efficaces sont souvent locales et progressives : un atelier citoyen, un questionnaire, une journée de travail entre élus et acteurs du territoire. Pas besoin d’un cabinet dès le départ : l’important est de poser des questions simples — “Et si… ?” — et d’associer les bonnes personnes.

En six ans, une collectivité peut faire de la prospective non pas un exercice d’experts, mais un outil démocratique, une manière d’habiter le temps long sans renoncer à agir au présent. Et même si la démarche semble parfois éloignée des urgences du quotidien, parce qu’elle s’inscrit dans un horizon plus long que le mandat, elle s’impose désormais comme une condition de lucidité et d’efficacité de l’action publique locale.

📄 Pour aller plus : ANCT – PwC, État des lieux des pratiques de prospective territoriale

#Prospective#Mandat#Planification
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